Kalémie, RD Congo: un regain de violences pousse les déplacés à fuir
19.07.2017
Il y a environ un an, des combats intercommunautaires ont éclatés dans la province du Tanganyika, en République démocratique du Congo, poussant des centaines de milliers de personnes à fuir leurs foyers.
© Stéphane Reynier de Montlaux/MSF
La situation précaire dans laquelle elles vivent n’évoluait plus depuis des mois, mais s’est brusquement dégradée ces dernières semaines. Un regain de tensions entre communautés a entrainé des combats autour de Kalémie. Dans le campement de Moni, des abris ont été incendiés.
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Les populations ont été obligées de fuir avec ce qu’elles pouvaient transporter sur leur dos comme seul bagage.
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Autour de 21 000 personnes ont cherché refuge dans la ville de Kalémie, et ceux qui n’avaient pas de proches pour leur venir en aide se sont installés dans les enceintes d’écoles surpeuplées.
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Avec de nouvelles arrivées chaque jour, les déplacés n’ont d’autre choix que de dormir dehors sous des moustiquaires, souvent la seule protection qu’ils ont pu emporter dans leur fuite.
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De nombreux enfants souffrent du paludisme, d’infections respiratoires ou de malnutrition.
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MSF travaille avec les autorités de Kalémie depuis avril 2017. L’organisation a renforcé son soutien aux déplacés dans les heures qui ont suivi les combats. Les équipes mobiles ont ainsi dispensé des consultations et distribué de l’eau potable.
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Parmi les activités de MSF, le traitement des blessures et l’accompagnement psychologique de ceux qui ont traversé ce nouveau cycle de violence. Au cours de la dernière semaine, MSF a dispensé plus de 1370 consultations.
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Les populations déplacées sont bouleversées et inquiètes pour leur l’avenir. Elles n’ont nulle part où aller. Sur place MSF rencontre les responsables des campements et les chefs de famille pour écouter leurs préoccupations et évaluer les besoins.
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« Les gens se sont arrêtés dans le premier refuge qu’ils ont trouvé : des écoles vides pendant les vacances. S’ils n’ont pas trouvé d’abris à la rentrée, ils ne savent pas ce qu’ils vont devenir, » explique Stéphane Reynier de Montlaux, coordinateur d’urgence au Tanganyika.
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Les déplacés qui vivent autour de Kalémie ont un accès limité à la santé et à l’eau potable. Ils font face à des pénuries de nourriture et trouver un toit est l’une de leurs principales préoccupations. Des solutions à long-terme sont nécessaires.
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