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Kalémie, RD Congo: un regain de violences pousse les déplacés à fuir

19.07.2017

Il y a environ un an, des combats intercommunautaires ont éclatés dans la province du Tanganyika, en République démocratique du Congo, poussant des centaines de milliers de personnes à fuir leurs foyers. © Stéphane Reynier de Montlaux/MSF

La situation précaire dans laquelle elles vivent n’évoluait plus depuis des mois, mais s’est brusquement dégradée ces dernières semaines. Un regain de tensions entre communautés a entrainé des combats autour de Kalémie. Dans le campement de Moni, des abris ont été incendiés. © Stéphane Reynier de Montlaux/MSF

Les populations ont été obligées de fuir avec ce qu’elles pouvaient transporter sur leur dos comme seul bagage. © Stéphane Reynier de Montlaux/MSF

Autour de 21 000 personnes ont cherché refuge dans la ville de Kalémie, et ceux qui n’avaient pas de proches pour leur venir en aide se sont installés dans les enceintes d’écoles surpeuplées. © Stéphane Reynier de Montlaux/MSF

Avec de nouvelles arrivées chaque jour, les déplacés n’ont d’autre choix que de dormir dehors sous des moustiquaires, souvent la seule protection qu’ils ont pu emporter dans leur fuite. © Stéphane Reynier de Montlaux/MSF

De nombreux enfants souffrent du paludisme, d’infections respiratoires ou de malnutrition. © Stéphane Reynier de Montlaux/MSF

MSF travaille avec les autorités de Kalémie depuis avril 2017. L’organisation a renforcé son soutien aux déplacés dans les heures qui ont suivi les combats. Les équipes mobiles ont ainsi dispensé des consultations et distribué de l’eau potable. © Stéphane Reynier de Montlaux/MSF

Parmi les activités de MSF, le traitement des blessures et l’accompagnement psychologique de ceux qui ont traversé ce nouveau cycle de violence. Au cours de la dernière semaine, MSF a dispensé plus de 1370 consultations. © Stéphane Reynier de Montlaux/MSF

Les populations déplacées sont bouleversées et inquiètes pour leur l’avenir. Elles n’ont nulle part où aller. Sur place MSF rencontre les responsables des campements et les chefs de famille pour écouter leurs préoccupations et évaluer les besoins. © Stéphane Reynier de Montlaux/MSF

« Les gens se sont arrêtés dans le premier refuge qu’ils ont trouvé : des écoles vides pendant les vacances. S’ils n’ont pas trouvé d’abris à la rentrée, ils ne savent pas ce qu’ils vont devenir, » explique Stéphane Reynier de Montlaux, coordinateur d’urgence au Tanganyika. © Stéphane Reynier de Montlaux/MSF

Les déplacés qui vivent autour de Kalémie ont un accès limité à la santé et à l’eau potable. Ils font face à des pénuries de nourriture et trouver un toit est l’une de leurs principales préoccupations. Des solutions à long-terme sont nécessaires. © Stéphane Reynier de Montlaux/MSF

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Magaria: 24h aux côtés des équipes qui prennent en charge la malnutrition

02.06.2017

Le jour se lève sur l’Unité Pédiatrique de l’hôpital de Magaria. Le matin, l’une des premières activités des mères qui accompagnent leurs enfants hospitalisés est de se rendre sur les aires de « lavage ». La sensibilisation aux mesures d’hygiène est un travail important mené par l’équipe de MSF. © Erwan Rogard/MSF

Trois fois par jour, MSF offre les repas aux mères ou accompagnants des enfants admis au sein de l’Unité Pédiatrique de l’hôpital de Magaria. Ici une maman vient chercher le repas du matin. © Erwan Rogard/MSF

Unité Pédiatrique de l’hôpital de Magaria. Tôt le matin, Julia Rappenecker, pédiatre MSF consulte les enfants admis durant les dernières 24h au sein du service de soins intensifs avec le personnel médical du centre. © Erwan Rogard/MSF

Fatima Lawan est originaire du village de Bandé, situé à une vingtaine de kilomètres du Centre. Elle a accouché de triplés à l’hôpital de Magaria. L’un de ses trois enfants n’a pas survécu à l’accouchement. Ses deux autres enfants, âgés de 35 jours, ont été pris en charge dans le service de pédiatrie du centre à cause de leur petit poids à la naissance. © Erwan Rogard/MSF

Des mères suivent un atelier de préparation culinaire organisé par les agents sensibilisateurs de MSF. Ces cours de cuisine, ici préparation d’une bouillie enrichie avec des apports nutritifs, sont un élément important dans la sensibilisation des mamans afin d’aider à la guérison de leur enfant et de faciliter le retour à domicile © Erwan Rogard/MSF

Activités de vaccination par l’équipe de MSF pour les enfants pris en charge dans l’Unité Pédiatrique de l’hôpital de Magaria. L’équipe prend en charge les enfants qui n’ont pas été vaccinés par le programme élargi de vaccination du ministère de la Santé Publique. Entre janvier et mars 2017, 3376 vaccins ont été administrés. © Erwan Rogard/MSF

En matinée, avant l’ouverture des portes de l’Unité Pédiatrique aux visiteurs, les agents sensibilisateurs MSF attirent l’attention des proches sur le fait d’apporter des bonnes nouvelles et des encouragements aux patients et accompagnants. © Erwan Rogard/MSF

Des enfants jouent devant une grand-mère, venue rendre visite à sa fille et sa petite-fille qui séjournent au Centre de récupération nutritionnelle intensif (CRENI) de Magaria. © Erwan Rogard/MSF

Des agents de l’Unité Pédiatrique de l’hôpital de Magaria font le tour des différentes unités de soins pour le suivi des patients et afin de s’assurer que tous les enfants et leurs accompagnants dorment bien sous moustiquaire. © Erwan Rogard/MSF

La nuit est tombée sur Magaria. Un agent de l’Unité Pédiatrique met à jour le tableau de suivi du nombre de patients par unités. © Erwan Rogard/MSF