MSF condamne fermement tout acte de violence à l’encontre des travailleurs humanitaires

A l’est du pays, dans la ville de Khost, MSF a également ouvert une maternité. Sur ces sites, MSF dispense des soins médicaux essentiels gratuits.

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Après l'attaque d'un bureau du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) à Jalalabad, dans l'est de l’Afghanistan, l’association médicale humanitaire internationale MSF condamne fermement tout acte de violence à l’encontre des travailleurs et des structures humanitaires.

« MSF appelle toutes les parties prenantes au conflit en Afghanistan à respecter les travailleurs humanitaires, ainsi que les installations médicales, qui doivent rester des espaces sûrs et neutres», explique Brice de le Vingne, directeur des opérations à Médecins Sans Frontières (MSF).

Répercussions sur l’aide

La nécessité d'une aide humanitaire impartiale reste importante en Afghanistan. «La violence réduit la capacité des organisations humanitaires à mener à bien leur travail sur le terrain. Ceci a de graves répercussions sur l’assistance vitale donnée à la population afghane », ajoute Brice de le Vingne.
En Afghanistan, les équipes de MSF travaillent à l’hôpital Ahmed Shah Baba à l’est de Kaboul et à l’hôpital Boost à Lashkargah, dans la province de Helmand. L'organisation gère également un centre de traumatologie à Kunduz qui assure des interventions chirurgicales vitales pour la population du nord du pays. A l’est du pays, dans la ville de Khost, MSF a également ouvert une maternité. Sur ces sites, MSF dispense des soins médicaux essentiels gratuits.
Pour ses activités en Afghanistan, MSF dépend uniquement des dons privés et n’accepte les fonds d’aucun gouvernement.