Depuis la mise en œuvre de l'accord entre l’UE et la Türkiye en mars 2016, des milliers de migrant·e·s sont bloqué·e·s pour une durée indéterminée dans cinq centres d’accueil sur les îles de Lesbos, Chios, Samos, Kos et Leros en mer Egée. Ils et elles sont forcé·e·s de vivre dans des conditions inhumaines et dégradantes en attendant qu’une décision soit prise quant à leur demande d'asile.
Santé mentale
Les équipes MSF travaillent sur plusieurs îles, ainsi qu'à Athènes, où elles fournissent des soins de santé générale et un soutien psychologique et psychiatrique au migrant·e·s, dont un grand nombre présentent des symptômes liés à un traumatisme psychologique.
Santé sexuelle et reproductive
Elles proposent également des soins de santé sexuelle et reproductive, en particulier aux personnes survivantes de violence sexuelles.
Plaidoyer
En plus des activités médicales, MSF dénonce les pratiques inhumaines de l’UE et de la Grèce qui continuent à investir dans des politiques, des lois et des pratiques migratoires désastreuses qui n'accordent que peu ou pas d'importance au coût humain et à la dignité humaine.